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Les Rives du Lac de Ty-colo

8 octobre 2014

Est-ce bien raisonnable !

En février 2014, pour la deuxième fois en 2 ans, le lac de Ty-Colo a débordé, inondant l'emplacement du futur parking jusqu'à l'entrée de l'aire de jeux.

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Le niveau de l'eau a dépassé celui d'avril 2014, isolant totalement le téléski.

L'adjoint en charge de la sécurité dans la commune affirmait alors dans l'Ouest-france : « il n'y a rien d'alarmant, il faut surveiller les niveaux de l'eau. Les zones marécageuses remplissent bien leur rôle ».

Pourtant, il serait à nouveau question de combler une partie du lac pour aménager le parking de la plage, et même de combler une partie de la zone humide.

Faut-il que les eaux envahissent le stade d'athlétisme (comme de stade de la Mosson de Montpellier) pour que l'utilité des plans d'eau et des zones humides soit pris en compte

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4 juillet 2013

Salle de convivialité au bord du lac : La vigilance reste de mise

La municipalité veut rappeler aux Renanais que le projet de salle de convivialité au bord du lac n'est pas abandonné (vote du budget 2013).

En page 6 du Saint-Renan Actualités n° 418 de juillet, sous la rubrique « Projet de salle de réception affichage du permis de construire », la municipalité informe : « Le panneau d'affichage faisant régulièrement l'objet d'actes de vandalisme, une plainte vient d'être déposée à la gendarmerie de Saint-Renan. »

Peut-être s'agit-il de vandalisme pur ?

Peut-être est-ce l'expression de frustration de certaine(s) personne(s) face à l'absence de concertation de la municipalité ?

 

Le maintien de ce panneau d'affichage nous invite en tout cas à rester vigilant quant à une réapparition surprise du projet.

Il démontre aussi la crainte de la municipalité de ne plus obtenir un nouveau permis pour un projet aussi dangereux pour les utilisateurs, créateur de nuisances pour les usagers et riverains du lac et non respectueux de l'environnement.

 

Quoiqu'il en soit, notre association « Les Rives du Lac de Saint-Renan » ne cautionne aucun acte de vandalisme.

 

7 janvier 2013

Assemblée Générale de l'association

Voilà déjà un an, les habitants des rues des Bruyères, des Cyprès et du Lac ont créé l'association « Les Rives du Lac de Ty-Colo » qui compte près de 30 adhérents.

 Il n'est jamais trop tard pour y adhérer. Mais, quoiqu'il en soit,

 Nous vous invitons à l'Assemblée Générale qui aura lieu

jeudi 10 janvier 17h30 à l'Espace Racine, rue Racine.

_______________________________

 Après les quelques actions menées avant l'été 2012 et en l'absence de nouveaux éléments, nous avons réduit la pression sur la municipalité.

Nous nous doutions néanmoins qu'elle n'avait pas renoncé et travaillait dans la discrétion ; car contrairement à ce qui lui avait été demandé par le Conseil Municipal, Monsieur le Maire s'est bien gardé de tout contact avec l'association depuis sa création.

Au contraire, il n'a jamais répondu à nos courriers :

  • le premier concernait déjà l'agrandissement de la terrasse du téléski et le stationnement fréquent d'un véhicule ;

  • le second, le feu d'artifice tiré au bord du lac le 29 septembre 2012 qui a réveillé plusieurs Renanais ; nous avons demandé au Maire l'application de l'arrêté préfectoral qu'il est censé faire respecter.

Car l'objet de l'association est bien « la protection des intérêts et la préservation du cadre de vie des riverains et des usagers du Lac de Ty-Colo ».

Aujourd'hui, outre le projet de salle de convivialité, c'est bien notre cadre de vie qui est en train de changer :

Jusqu'à présent, le site est effectivement propice aux activités de loisirs familiales, sportives et aquatiques non génératrices de nuisances pour l'environnement.

Demain, le site risque de devenir une zone de loisirs à vocation commerciale :

  • la réalisation d'une salle de convivialité de près de 400 places pour « répondre aux attentes de très nombreuses familles » répondra surtout aux attentes de traiteur(s) et recevra en priorité les réceptions autour du stade d'athlétisme ;

  • le téléski qui veut s'étendre n'est pas exploité par une association sportive, mais par une société commerciale.

Demain, que restera-t-il de la seule aire de jeux de Saint-Renan ?

Aurons-nous droit à un feu d'artifice par semaine ?

Pourrons-nous encore faire le tour du lac ?

Restera-t-il des canards au bord de la plage ?

 

Toute cette évolution se fait sans aucune consultation, ni des riverains, ni des usagers.

 

 Notre assemblée générale est ouverte à tous : venez vous informer et en discuter !

 Si vous partagez nos craintes, adhérez aux Rives du Lac de Ty-colo !

14 novembre 2012

Le pot de fer et le pot de terre !



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l'espace jeux de Saint-Renan

Il était une fois une petite aire de jeux que les enfants et leurs parents aimaient à fréquenter.

Certes ses installations commençaient à perdre leur attrait : elles n'avaient pas été renouvelées depuis plusieurs années.

Certes on s'y bousculait quelquefois : la ville comptait de plus en plus d'enfants, l'espace n'avait jamais été agrandi et c'était le seul sur la commune.

Sans doute la ville n'avait-elle pas assez de moyens !

Pourtant les enfants et leurs parents (et leurs grands parents) aimaient cet endroit : les mercredi, week-end et jours de vacances, l'endroit grouillait .

C'est vrai que la proximité de la plage du lac permettait en chemin d'admirer divers oiseaux, de les approcher et de les nourrir.

C'est vrai que la proximité du sentier piéton permettait de s'aérer, de faire de l'exercice, d'apprendre en toute tranquillité le vélo.

Mais un jour, la municipalité, trouvant le cadre trop beau pour les seuls enfants ; elle se donna les moyens de construire au même endroit une salle de réception : c'était le pot de fer posé près du pot de terre.

Notre espace fut cerné de tous bords : la salle à l'est, l'accès livraison qui la contourne par le nord, le parking à l'ouest et l'accès piéton à la salle au sud.

Les enfants percevaient tous les chahuts qui accompagnaient les fêtes organisées dans la salle et sur sa terrasse.

Des enfants non accompagnés et même des adultes en goguette s'introduisaient dans leur espace et perturbaient leurs jeux.

Des convives de la salle se plaignaient des bousculades provoquées par les enfants sur l'accès piétons (fréquenté par des handicapés) et jusque sur la terrasse.

Même des réceptions organisées par la municipalité dans le cadre des meetings d'athlétisme étaient perturbées.

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Il fallait réagir :

  • d'un côté des enfants souvent Renanais occupant gratuitement un espace démontable ;

  • de l'autre des adultes souvent non Renanais occupant moyennant finances un édifice coûteux.

C'est évidemment la salle de réception qui fut préservée et l'aire de jeux sacrifiée.

Au lieu d'en avouer le vrai motif, à savoir la quiétude des usagers de la salle, elle avait prétexté le besoin d'agrandir cet espace (agrandissement désormais impossible sur place) pour satisfaire aux attentes des familles Renanaises.

Elle avait pour le même motif justifié la création de la salle à cet endroit ?

Le pot de terre s'était brisé contre le pot de fer !

17 octobre 2012

Une municipalité au-dessus des lois et réglements ?

L'association a écrit le 4 octobre 2012 à M le Maire de Saint-Renan un courrier qui n'a suscité à ce jour aucune réaction de la part de la municipalité :

Monsieur le Maire,

Nous avons l'honneur de porter à votre connaissance les faits suivants :

Dans la nuit du 29 au 30 septembre 2012, vers 23h30, un feu d'artifice a été tiré sur la plage du lac de Ty-Colo. Les explosions ont été perçues des quartiers de Kerzouar à ceux de la Comiren.

Dimanche 30, plusieurs adjoints étaient sur place pour vérifier notamment l'absence de dégâts sur la piste d'athlétisme.

Une délégation de notre association s'est rendu lundi 1er octobre à la mairie pour demander si une autorisation avait été octroyée. En l'absence de personne susceptible de nous répondre, nous avons été informé qu'un adjoint nous appellerait.

A son départ de la mairie, la délégation a croisé l'agent de police municipale qui a indiqué qu'aucune « autorisation » n'avait été délivrée pour ce type de manifestation.

En tant que représentant des riverains, l'association se réserve la possibilité de porter plainte pour les faits cités : elle ne permettra pas que ce type d'exaction se reproduise et que les habitants de ce quartier, soumis au bruit du trafic routier le jour, subisse toutes sortes de tapages la nuit venue.

Notre plainte reposera sur le non respect de l'arrêté n° 2012-0244 du 1er mars 2012 de Mr le Préfet du Finistère qui stipule :

« Section 2 : LIEUX PUBLICS ET ACCESSIBLES AU PUBLIC :

Article 3 : sur la voie publique et dans les lieux publics ou accessibles au public, sont interdits les bruits gênants et notamment ceux susceptibles de provenir :

  • des publicités par cris, par chants ou par haut-parleurs y compris ceux montés sur véhicules ;
  • de l’emploi d’appareils et de dispositifs de diffusion sonore tels que postes de radio, électrophones, …
  • des réparations ou réglages de moteurs, à l’exception des réparations de courte durée permettant la remise en état d’un véhicule immobilisé, par une avarie fortuite, en cours de circulation,
  • des véhicules en arrêt prolongé ou en stationnement, moteur tournant ou groupe frigorifique embarqué en fonctionnement,
  • de l’utilisation de pétards ou autres pièces d’artifices,
  • ...

Des dérogations exceptionnelles pourront, toutefois, être accordées :

  • par le maire lorsqu’une seule commune est concernée,
  • par le préfet lorsqu’une manifestation se déroule sur plusieurs communes.

Les demandes de dérogation devront parvenir un mois avant la date prévue pour ces manifestations. Leur durée devra être précisée. »

Ce jour, le Directeur Général des Services de la ville de Saint-Renan a appelé un des membres de la délégation, déclarant que le feu en cause avait été autorisé, précisant néanmoins que cette catégorie n'avait pas besoin d'autorisation. Il n'a pas été en mesure de dire si une demande de dérogation avait été formulée.

Il est établi en tout cas que la municipalité était au courant de cette manifestation avant qu'elle ait lieu.

Il semble, ce qui est un comble, que la municipalité ignore le contenu de l'arrêté cité ci-dessus. Qui plus est, elle n'a pas conscience des nuisances provoquées non seulement par les détonations, mais aussi par le tapage qui les accompagne : un riverain a du intervenir par deux fois pour demander aux bénéficiaires du spectacle de respecter la tranquillité des résidents du quartier. De plus, la municipalité ne voit pas l'utilité de prévenir au préalable les riverains.

Nous vous demandons de nous confirmer l'absence de dérogation et, si c'est le cas, de nous dire quelle suite vous allez donner à cette infraction. Conformément à la lettre du Sous-Préfet de Brest du 26 avril 2012, le maire « est tenu de prendre toutes les mesures propres à garantir la santé, la sécurité et la tranquillité publiques ».

Nous aviserons en fonction de votre réponse des suites à donner à cet événement.

Comptant sur votre diligence, nous vous prions d'accepter, Monsieur le Maire, l'expression de nos respectueuses salutations.

Mme Sophie Lagarde

Présidente

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4 octobre 2012

Quelle garantie sur l’isolation phonique de la salle de réception ?

A l’inquiétude des riverains du Lac de Ty-Colo sur le respect des normes d’isolation phonique de la salle de réception, Mr le Maire a vertement répondu en conseil municipal qu’il connaissait les contraintes, disposant déjà de l’expérience du centre culturel.

Cette réponse ne nous a pas du tout rassuré.

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D’une part, le centre culturel a été construit bien avant l’instauration de la réglementation sur les lieux musicaux qui date de 1998.

D’autre part, le centre culturel ne dispose pas d’espace extérieur situé en prolongement de la salle : « ces espaces fonctionnent comme une extension de la salle, sans tenir compte de la propagation du son avec les portes et fenêtres ouvertes » (guide bien utiliser les salles des fêtes).

La salle de réception projetée disposerait d’une terrasse (en marron), tournée vers les habitations, sur laquelle on accèderait par de grandes ouvertures.

Même si l'habitation la plus proche est à 139 mètres, la propagation des bruits, canalisée par l'avancée située au sud-est, sera facilitée par le plan d'eau qui sépare le quartier de cet édifice.

Et pourquoi pas, comme c’en est devenu la mode, un feu d’artifice sur la plage à chaque réception, avec les convives bien installés sur la terrasse pour le spectacle.

Quant à la qualité de l’édifice sur le plan de son isolation thermique et phonique, il nous est permis de nous poser des questions :

  • Toutes ces contraintes vont-elles être prises en compte ?
  • Les préoccupations budgétaires ne vont-elles pas imposer une construction à l’économie avec le maximum de travaux en régie.

 

5 septembre 2012

Bruit : la réglementation s’applique aussi à la salle de réception

Les établissements recevant du public et diffusant à titre habituel de la musique amplifiée sont régis par le décret n° 98-1143 du 15 décembre 1998.

 

QUELS SONT LES OBJECTIFS POURSUIVIS ?

  • Protéger la santé publique : en limitant le niveau sonore à l’intérieur de l’établissement afin de préserver l’audition du public exposé à la musique amplifiée.
  • Préserver la tranquillité publique : en prévenant les situations de nuisances sonores dans l’environnement de l’établissement, en limitant les propagations par manque de précaution.

 

À QUELS ÉTABLISSEMENTS S’APPLIQUE CE TEXTE ?

Il s’applique à tous les établissements recevant du public et diffusant de la musique amplifiée à titre habituel qui font l’objet d’une exploitation en moyenne une fois par mois (ou, lorsque l’activité est saisonnière, font l'objet d'une utilisation fréquente durant la période d’exploitation).

Les salles polyvalentes municipales louées pour des noces et banquets entrent ainsi dans cette catégorie. On appelle musique amplifiée toute musique diffusée par l'intermédiaire d'un système d’amplification, y compris les chaînes haute fidélité.

Remarque : Les salles dont l’activité est réservée à l’enseignement de la musique et de la danse sont exclues de cette réglementation.

 

CONCRÈTEMENT CE TEXTE IMPOSE LES PRESCRIPTIONS SUIVANTES :

  • En tout lieu accessible au public, le niveau sonore, mesuré sur une période comprise entre 10 et 15 minutes, ne doit pas dépasser 105 dB (A).
  • La réalisation d’une « étude de l’impact des nuisances acoustiques »

Cette étude permet de vérifier la conformité de votre salle tant vis à vis de la protection du public que des riverains (propagation du bruit vers le voisinage).

Elle doit pouvoir être présentée en cas de contrôle inopiné.

Elle doit être mise à jour en cas de modification portant sur le bâti ou la sonorisation de la salle.

 

LES SANCTIONS

Les manquements à ce décret sont punis par une contravention de cinquième classe (1500 € pouvant être doublée en cas de récidive) :

  • le fait de ne pas présenter l’étude d’impact acoustique,
  • le fait de ne pas respecter la valeur limite à l’intérieur de l’établissement,
  • le fait de ne pas respecter les valeurs d’émergences réglementaires.

 

Salle des fêtes, salle de réception, salle de convivialité, la salle projetée par la municipalité entre dans le cadre de cette réglementation. Le Maire reconnaît seulement devoir faire respecter les 105 dB à l’intérieur de la salle, mais ne veut pas envisager l’étude d’impact.

Pourtant le courrier que lui a adressé l’Agence Régionale de Santé le 10 février 2012 confirme nos exigences.

Le Maire justifie sa position par la distance entre la salle de réception et les habitations : mais l’absence d’obstacles et le plan d’eau feront que les bruits vont réfléchir sur le lac et se propager intégralement en direction des habitations ; c’est un problème d’émergence et non de distance.

Et c’est au Maire de prendre « toutes les mesures propres à garantir la santé, la sécurité et la tranquillité publiques » (lettre du Sous-préfet de Brest du 26/04/2012).

Nous saurons le lui rappeler au moindre trouble !

 

 

14 juin 2012

Présentation des Rives du Lac de Ty-Colo

Qui sommes-nous ?

DSC029841l'emplacement de la salle inondé le 30/04/2012

L'association « Les Rives du lac de Ty-Colo » est surtout constituée de Renanais riverains de ce lac ; elle compte aussi parmi ses adhérents des usagers du lac et des commerçants qui se reconnaissent dans l'objet de l'association.

L'association a été créée en début 2012 pour organiser la réaction au projet de la municipalité de Saint-Renan d'une salle de « convivialité » localisée au bord du lac de Ty-Colo et de son parking comportant le comblement d'une partie du lac et situé au plus près des habitations.

Plus généralement, elle a pour but la protection des intérêts et la préservation du cadre de vie des riverains et des usagers du lac de Ty-colo.

Le projet de la municipalité

salle

Il s'agit de construire une salle de réception afin, selon la municipalité, de « répondre aux attentes de très nombreuses familles pour l'organisation d'événements familiaux (mariages, baptêmes,...) ». D'une surface de 416 m2 elle pourrait recevoir plus de 400 convives et pourrait être compartimentée en 3 espaces.

Coincée entre l'aire de jeux et la zone humide boisée, son implantation au bord du lac de Ty-Colo nécessiterait le comblement de celui-ci sur plus de 2000 m2 pour permettre un passage d'environ 10 m entre le rivage et la salle et pour l'agrandissement du parking existant.

Pourquoi sommes-nous opposés à ce projet ?

  • Parce que la salle en projet va générer des nuisances sonores pour les riverains : du fait de l'emplacement de la terrasse et des ouvertures, de l'absence d'obstacles, les bruits vont réfléchir sur le lac et se propager intégralement en direction des habitations.
  • Parce que nous n'avons aucune garantie quant à l'isolation phonique du bâtiment et à son utilisation fermée au-delà d'une certaine heure : le Maire n'a jamais évoqué la réalisation d'une étude d'impact des nuisances acoustiques pourtant obligatoire pour ce type d'établissement ; il n'a jamais présenté le contenu d'un futur règlement intérieur, si l'association allait être sollicitée pour son élaboration et quels moyens il allait mettre en œuvre pour le faire respecter.
  • Parce que cette salle est située trop près de la seule aire de jeux de Saint-Renan : les familles qui la fréquentent et notamment les enfants subiront les éventuels chahuts ou les possibles débordements de convives en fête et notamment la consommation ostensible d'alcool et de tabac ; son emplacement ne permettra pas l'agrandissement de cette aire qui n'est plus dimensionnée aux besoins de notre ville.
  • Parce que cette salle est située trop près du plan d'eau : entre la terrasse et un éventuel talus et sans obstacle visuel, environ 10 mètres pour permettre l'évolution des promeneurs et joggers ; les usagers seront soumis aux éventuels débordements cités plus haut. Par ailleurs, aucun des dispositifs de sécurité obligatoires pour les piscines et destinés à prévenir les noyades ne sera mis en place, alors que les accidents de ce type se multiplient et que dans une ambiance festive, un enfant échappe vite à la surveillance de ses parents.
  • Parce que le parking est réalisé par comblement partiel du lac, à distance de la salle et près des habitations : les riverains seront donc soumis aux nuisances sonores occasionnées lors des fins de manifestation, à des heures tardives (discussions animées, bruit de portières, démarrage, klaxons…). La faune aquatique présente à l'emplacement actuel des travaux devra soit disparaître, soit s'adapter.
  • Parce que l'accès au parking sera dangereux : au niveau de cet accès, situé sur la rue du Pont de Bois, voie à fort trafic, les automobilistes, les piétons et les cyclistes utilisant la future voie cyclable, vont devoir cohabiter tant bien que mal.
  • Parce que les conséquences sur l'environnement n'ont pas été suffisamment appréhendées : aucun recensement de la faune et de la flore n'a été effectué de manière exhaustive ; une vraie étude d'impact, même si elle n'est pas obligatoire, aurait dû être menée sur les conséquences immédiates et à terme des travaux et du fonctionnement de l'équipement.

Au final, y a-t-il nécessité de construire un tel équipement au bord du lac ?

Saint-Renan doit-elle être une des seules villes de la région à s'équiper d'une salle de réception municipale à usage privé ?

 

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